19 juillet 2006

Dublin du 14 au 18 juillet

Hop c'est parti pour le pays des moutons,
de la pluie et de la Guinness.

Quelques photos ci-dessous de Dublin metropole:
http://banepa.free.fr/portfolio/dublin2006/



vendredi 14 juillet
Depart Nantes Britanny (NTE) 09:05
Arrivée Dublin (DUB) 09:40

mardi 18 juillet
Depart Dublin (DUB) 06:10
Arrivée Nantes Britanny (NTE) 08:45

Dennis Malone Carter (1820-1881)
-> The Legend of Killarney (1857)

Augustus Nicholas Burke (1849-1891)
-> A Connemara Girl (1880s)

Harry Jones Thaddeus (1859-1929)
-> Market Day, Finistère (1882)

Walter Osborne (1859-1903)
-> In a Dublin Park, light and shade (1895)

Conor Walton (1870,-)
-> Fi (1993)

John Butler Yeats (1839-1922)
-> Mary Lapsley Guest, daughter of Mrs Caughey (1916)
-> Máire Nic Shiubhlaigh, actress (1904)

George Barret (1728 or 1732 - 1784)
-> View of Powerscourt Waterfall (1760)

/!\ William Ashford (1746-1824)

John Lavery (1856-1941)
-> The Artist's Studio (1909//13)


[Infos]
L'HOTEL DE VILLE DE DUBLIN

L'HOTEL DE VILLE: LES DEBUTS
L'hôtel de Ville de Dublin est un exemple remarquable de l'architecture "Georgienne" pour laquelle Dublin est célèbre dans le monde entier. A l'origine, cet édifice fut érigé entre 1769 et 1779 à la requête de la Guilde des commerçants dublinois pour faire office de Bourse du Commerce (Royal Exchange) pour la somme de 58 000 livres, fonds qui furent rassemblés par la participation du public à de grandes loteries. Se classant devant James Gandon, son illustre contemporain, Thomas Cooley fut l'architecte nommé par voie de concours pour faire les plans de l'édifice. Cette Bourse du Commerce compte parmi les plus beaux édifices de l'architecture européenne et marque l'introduction en Irlande du style néoclassique qui était alors en vogue en Europe. Le hall d'entrée circulaire, la Rotonde surmontée par un dôme élevé soutenu par douze colonnes, était encerclé par un déamulatoire où les négociants pouvaient se dégourdir les jambes et parler affaires. L'envergure et les somptueux ornements de cet édifice aux lettres gravées par Simon Vierpyl et autres moulures réalisées par le grand stucateur Charles Thorp reflètent le standing et le prestige de Dublin au XVIIIe siècle
L'Acte d'Union de 1800 eut des effets adverses sur l'économie dublinoise, à tel point que quarante ans plus tard la Bourse du Commerce n'opérait quasiment plus. L'édifice fut sauvé par la municipalité de Dublin qui le racheta en 1851 et l'aménagea pour en faire le siège de son centre administratif en y installant les espaces de bureaux dont elle avait tant besoin. Les changements virent l'érection de cloisons autour du déambulatoire, la construction d'un nouvel escalier qui mène depuis la Rotonde aux étages supérieurs et la division des caves pour aménager un espace de stockage. Le 30 septembre 1852, la Bourse du Commerce fut rebaptisée Hôtel de Ville à l'occasion de la première réunion du Conseil de la ville de Dublin organisée dans cette enceinte.

L'HOTEL DE VILLE ET LE NATIONALISME IRLANDAIS
L'Hôtel de Ville joua un rôle dans le développement du nationalisme irlandais. Les obsèques de grands patriotes irlandais tels que Charles Stewart Parnell et Jeremiah O'Donovan Rossa s'y déroulèrent. De surcroît, l'édifice fit office de garnison pour les insurgés lors du soulèvement de Pâques en 1916, évènement commémoré par une plaque au portail d'entrée de l'édifice. En 1922, l'Hôtel de Ville servit temporairement de quartier général au gouvernement provisoire irlandais sous la direction de son président Michael Collins. Les obsèques de Collins et de son collègue Arthur Griffith partirent de l'Hôtel de Ville cette même année.

L'HOTEL DE VILLE AU PRESENT
L'Hôtel de Ville reste le centre de l'administration municipale de Dublin jusqu'en 1995, date à laquelle les autorités municipales transfèrent leur siège dans les nouveaux locaux des bureaux de la ville de Dublin à Wood Quay. L'Hôtel de Ville demeure un lieu important pour les membres du Conseil municipal de Dublin qui s'y réunissent en séances plénières le premier lundi de chaque mois dans la salle historique du Conseil qui, à l'origine, était le café de la Bourse du Commerce. Le marie de Dublin préside à ces réunions du Conseil de la ville, auxquelles le public peut assister sur rendez-vous préalable. Les divers comités du Conseil de la ville se rencontrent presque chaque jour dans la salle des membres pour prendre des décisions qui touchent tous les aspects de l'administration municipale.

LA RESTAURATION DE L'HOTEL DE VILLE
En 1998, le Conseil de la Ville de Dublin - (autrefois appelé Corporation municipale de Dublin) a entrepris en ambitieux programme de restauration destiné à redonner à l'Hôtel de Ville sa configuration géorgienne d'origine. Ce programme a été influencé par trois grands facteurs : la mise en valeur d'un édifice prééminent d'importance civique, historique et architecturale, l'importance de ce lieu de rencontre du Conseil de la ville de Dublin et son potentiel d'attraction culturelle et touristique majeure. La Rotonde a été ouverte suite au retrait des cloisons posées au XIXe siècle. Le visiteur peut ainsi apprécier pour la première fois depuis 1852 les proportions d'origine envisagées par Cooley et la merveilleuse lumière naturelle qui éclaire les colonnes intérieures. La structure de l'édifice en pierre de Portland a été soigneuement nettoyée, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur et, pour colmater les endroits où il fallait remplacer la pierre, on s'est rendu jusqu'à la carrière d'origine dans le Dorset où les constructeurs de la Bourse s'étaient approvisionnés dès le départ. Le dôme, l'une des caractéristiques les plus frappantes de la Rotonde, a été entièrement restauré et embelli à la feuille d'or et les magnifiques escaliers en pierre, qui avaient été l'un et l'autre endommagés par un affaisement de terrain, ont retrouvé leur conception à poutres en console d'origine. La réouverture au public de l'Hôtel de Ville restauré, le 6 septembre 2000, a été saluée à l'unanimité.

LES CARACTERISTIQUES DE L'HOTEL DE VILLE
Certaines caractéristiques tardives ont été conservées dans la Rotonde, dont les visiteurs peuvent encore profiter aujourd'hui. Parmi celes-ci, une série de fresques réalisées entre 1914 et 1919 par James Ward de l'Ecole métropolitaine des beaux-arts, qui dépeignent des scènes de l'histoire de Dublin, rares exemples du mouvement artistique et artisanal irlandais. La grande horloge aux chiffres romains réalisée par l'horlogerie Gaskin's de Dublin en 1871 est une réplique de l'horloge d'origine de la Bourse du Commerce. Le sol en marbre sous le dôme orné d'une mosaïque circulaire aux armoiries de Dublin a été posé en 1898 selon les plans de l'architecte de la ville Charles J Mc Carthy. La Rotonde est un bel espace d'exposition. La statue la plus ancienne, qui remonte à 1772, est celle du Dr Charles Lucas, qui était membre de l'Assemblée de Dublin et champion des droits municipaux. Cette statue fut la première commande qu'obtint Edward Smyth qui devait par la suite exécuter la célèbre série de statues, symboles de rivières, qui ornent la Custom House de James Gandon. Une statue de Henry Grattan, orateur et parlementaire, réalisée par Francis Chantrey, est au pied de l'escalier ouest. Les trois autres tatues ont toutes été réalisées par John Hogan. Il était prévu à l'origine que l'immense statue de neuf mètres de Daniel O'Connell soit placée à l'extérieur de l'édifice; on peut d'ailleurs encore voir son socle en granite. O'Connell est célèbre pour avoir été le "libérateur" qui obtint l'émancipation des Catholiques en 1829 et fut également maire de Dublin en 1841. De l'autre côté du hall se dresse la statue de Thomas Drummond qui fut sous-secrétaire de l'Irlande pendant les années 1830 et amorça la réforme de la police, introduisit le chemin de fer en Irlande et abolit le système tant haï de la dîme qui avait plongé les agriculteurs dans la misère. A ses pieds, un phare rend hommage à son invention d'une lampe à incandescence qui marqua un grand pas en avant pour la navigation par temps de brouillard et de brume. La quatrième statue est celle de Thomas Davis, poète patriote irlandais qui créa le journal The Nation. Ses chansons A Nation Once Again et The West's Awake ont inspiré le renouveau du nationalisme irlandais et continuent à être appréciées de nos jours.

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